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Septembre 2009 voit le retour des loupiots sur les sentiers de randonnée

En septembre, chacun reprend ses activités : apprendre, travailler, se distraire…
Pour les Loupiots, cela signifie se retrouver après les vacances, on a mille choses à se raconter, des idées plein la tête et les bonnes résolutions de la rentrée.
Le temps pour chacun d’admirer la bonne mine des uns et des autres, de trouver que les petits ont bien grandi durant l’été et chacun se met en route pour une belle journée de randonnée.
Enfin on y est, à nous les sentiers forestiers, les dénivelés, les pentes plus douces, les rochers à escalader, on va découvrir quel nouveau parcours a été prévu pour cette reprise.
Aurons-nous aujourd’hui l’occasion d’observer les traces d’un animal ou bien de chercher les noms des dernières fleurs de la saison ? Y aura-t-il de beaux points de vue ? Où nous arrêterons-nous pour le pique-nique ? Autant de questions qui trouveront sans doute leur réponse au cours de la journée qui sera belle à n’en point douter car :
« Avec les Loupiots il fait toujours beau, avec les Loupiots on oublie le boulot », alors espérons que le dicton de Jean-Luc se confirmera aujourd’hui ?

Appel aux écrivains en herbe…
La Godasse attend tous vos articles (blagues, recettes de cuisine, photos, ou bien même le souvenir le plus marquant de la randonnée…) alors n’hésitez pas !

Ponceau, rouget, rougerole, pavot rouge, vermillon, poppy pour les Anglais… autant de noms populaires pour nommer le coquelicot qui doit son étymologie à l’onomatopée du chant du coq, dont il évoque la couleur de la crête.
Son nom savant est : Papaver Rhoeas (Papavéracées), du celte papa signifiant « bouillie », car autrefois, on se servait du suc de coquelicot pour faire une bouillie sédative destinée aux enfants.
C’est une plante annuelle aux feuilles rassemblées en rosette, d’où partent un grand nombre de tiges florifères, un seul pied peut porter environ 60 fleurs qui produiront 60 000 graines.
Les fleurs éphémères se fanent rapidement, le seul moyen de conserver des fleurs de coquelicot en vase consiste à brûler et à cautériser la base de la tige à l’aide d’un briquet.
Le Roi-Soleil, Louis XIV, qui n’aimait que les bonnes choses, avait pour potage préféré une soupe à base d’ortie et de coquelicot dont voici la recette :
250 g de feuilles de coquelicot, autant de jeunes pousses d’ortie, 3 pommes de terre, gruyère, pain aillé grillé, sel, poivre.
Récoltez vos verdures de coquelicot et d’ortie, lavez-les. Pelez vos pommes de terre, coupez-les en gros morceaux et mettez-les à cuire dans 2 litres d’eau salée. Quand elles sont cuites, ajoutez vos verdures hachées grossièrement et redonnez 1 à 2 minutes d’ébullition. Passez l’ensemble au presse-purée ou au mixer, assaisonnez selon votre goût et versez dans une soupière. Servez avec croûtons aillés et fromage râpé. La crème fraîche apporte un peu plus de douceur à ce royal potage.

Extrait de : « L’herbier oublié : secrets de plantes retrouvés » par Bernard Bertrand aux éditions Plume de carottes

Le coquelicot en chansons :

Le myosotis, et puis la rose
Ce sont des fleurs qui disent quelque chose
Mais pour aimer les coquelicots
Et n'aimer que ça... faut être idiot!
T'as peut-être raison, seulement voilà:
Quand je t'aurai dit, tu comprendras
La première fois que je l'ai vue
Elle dormait, à moitié nue
Dans la lumière de l'été
Au beau milieu d'un champ de blé
Et sous le corsage blanc
Là où battait son coeur
Le soleil, gentiment
Faisait vivre une fleur
Comme un petit coquelicot, mon âme
Comme un petit coquelicot…

J'ai descendu dans mon jardin (bis)
Pour y cueillir du romarin.
Refrain
Gentil coqu'licot, Mesdames,
Gentil coqu'licot, nouveau !
Pour y cueillir du romarin (bis)
J' n'en avais pas cueilli trois brins.

J' n'en avais pas cueilli trois brins (bis)
Qu'un rossignol vint sur ma main.

Qu'un rossignol vint sur ma main (bis)
Il me dit trois mots en latin.

Il me dit trois mots en latin (bis)
Que les hommes ne valent rien.

Que les hommes ne valent rien (bis)
Et les garçons encor bien moins.

Et les garçons encor bien moins (bis)
Des dames, il ne me dit rien.

Des dames, il ne me dit rien (bis)
Mais des d'moiselles beaucoup de bien.

Dans le langage des fleurs le coquelicot peut signifier la fragilité : le temps file entre nos doigts, ne le laissons pas abîmer notre amour naissant.

Une légende raconte que Déméter, divinité agraire, restait inconsolable de la perte de sa fille, Perséphone. Celle-ci avait été enlevée par Hadès, dieu des Enfers. Déméter obtint de Zeus que sa fille revienne sur terre sous forme d’une fleur. Ce retour est désormais marqué par la floraison des coquelicots, dont Déméter buvait les décoctions pour apaiser son chagrin lié à la perte de sa fille.